Réglementation et Sécurité
Chacun sait bien que toute activité humaine est porteuse de risque. Même déguster une pomme devant son émission favorite peut s’avérer fatal! Alors pensez donc, s’embarquer sur un « machin flottant » et s’en aller en mer même pour quelques instants, relève de la pure témérité. C’est pourquoi il y a une réglementation (!) http://www.developpement-durable.gouv.fr/spip.php?page=publications_theme&id_mot=275 que vous pourrez consulter en suivant le lien ci-dessus ; c’est de ce dernier qu’il faut nous imprégner, car même satisfaisant aux obligations qu’elle exige, si le chef de bord n’a pas fait preuve de sens marin, sa responsabilité civile puis pénale peuvent être recherchées. Exemple ? Vous êtes chef de bord et votre navire répond à toutes les obligations règlementaires, un de vos équipiers passe à la mer et celui-ci ne portait pas son EIF (équipement individuel de flottabilité), votre responsabilité personnelle peut être mise en cause. De même, les contrôles d’alcoolémie en mer n’existent pratiquement,… pas sauf en cas d’accident !! Autre exemple, la définition de la trousse de secours a fait l’objet d’une refonte totale et maintenant tient en 9 lignes. Ouf ! C’est un soulagement ! Mais gare…si vous embarquez un équipier asthmatique vérifiez bien qu’il ait ses médicaments! Cette règlementation, nous en connaissons tous les grandes lignes, mais ce sentiment de savoir est perfide car régulièrement elle est revue et corrigée et au fil du temps nos connaissances laissées en friches laissent proliférer des idées folles qu’un coup de frais élimine. Ainsi toujours privilégiant l’esprit, aucun gendarme, carabinier, cogne ou pandore ne vous fera le moindre ennui si vous accueillez à votre bord beaucoup plus de naufragés que la capacité officielle de votre esquif. |